Je vous remercie tout d'abord d'avoir répondu nombreux à notre invitation. Je remercie principalement notre Président de Région, Monsieur Jacques BLANC, et Monsieur le Député Jacques CHAZAL. Je vous souhaite à tous la bienvenue sur ce magnifique site de la Garde Guérin.

Le SIVU du Chassezac a été créé en 1993, regroupant les deux communes de Prévenchéres et de Pied de Borne ayant pour vocation unique l'aménagement des sites d'escalade et de sentiers de randonnée sur le secteur des Gorges du Chassezac.A ce jour, nous comptons 3500 mètres de voies d'escalade et environ 35 km de sentiers de randonnée.

Si ce projet a été réalisé, c'est grâce à une forte motivation de Monsieur Christian FONTUGNE (« L'air du Sud »), de nombreux élus et acteurs locaux et notamment les propriétaires qui ont accepté de mettre à notre disposition leur terrain. Un investissement représentant un total de 2.5 millions de francs, subventionné à taux moyen de 60 % par l'Europe, l'Etat, le Conseil Général et le Parc National des Cévennes. Les 40% restant étant à la charge des deux communes. Les investissements terminés, comment gérer ce site ? Une étude juridique rédigée par Mademoiselle Catherine RIBOT, Professeur de Droit Public, et ce colloque permettront de répondre à de nombreuses questions et notamment concernant la gestion, la sécurité et les responsabilités de chacun.

Pour terminer, je remercie très chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont participé financièrement et matériellement à réaliser ce projet. Je vous remercie de votre attention et je cède la parole à mon collègue Monsieur le Maire de Prévenchères.

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Héritières du plus majestueux des torrents Lozériens, considérées depuis très longtemps comme « l'antre du diable », les Gorges du Chassezac sont un accident géologique majeur du Vivarais Cévenol. Endroit réputé dangereux, qu'il ne fait pas bon fréquenter, domaine réservé aux aventuriers venant découvrir la beauté de ce site naturel long de 7km pour 530 mètres de dénivellation, réunissant tous les ingrédients de l'aventure aquatique, chaos de bloc, cascades, grands biefs et longueur du parcours dans un paysage très sauvage assurant un dépaysement total.

Avec la volonté de gérer leur territoire à des fins de tourisme sportif de pleine nature, les communes de Prévenchères et Pied de Borne associées ont réussi l'exploit de mener à bien un projet ambitieux qu'est la création d'une Unité Touristique de Pleine Nature sur leur territoire. Cette Unité Touristique de Pleine Nature est l'objet de ce colloque qui commence aujourd'hui et qui va se dérouler sur la commune de Prévenchères, dans ce magnifique village de la Garde Guérin qui domine les impressionnantes Gorges du Chassezac.

Cette vigie millénaire, classée monument historique et « plus beaux villages de France », veille sur l'ancienne voie romaine : la Regordane. Cette voie, qui reliait le Puy en Velay à St Gilles du Gard, fait face au château du Roure, l'une des plus anciennes baronnies du Gévaudan, datant du XIe siècle, qui surplombe également les Gorges du Chassezac.

Située entre les Cévennes et La Margeride, la commune de Prévenchères, avec ses 215 habitants, a le privilège de pouvoir offrir un site exceptionnel pour la pratique d'activités de pleine nature dévoreuses d'espace telles que : l'escalade, avec l'aménagement d'un site de plus de 3500 mètres de parcours totalisant plus de 140 voies, reconnu site d'intérêt national, accessible aussi bien aux grimpeurs confirmés qu'aux débutants, où chacun trouve un rocher à la mesure de ses ambitions, le canyoning, dans un endroit d'une très grande beauté, si resserré par moment que les canyonistes progressent dans une rigole naturelle de la largeur d'un pied en son point le plus bas. Un spectacle unique d'aventure, que le touriste peut suivre en direct du belvédère aménagé à proximité du village médiéval de la Garde Guérin, et qui surplombe la partie centrale des gorges. Une table d'orientation complète la lecture du paysage, et initie le visiteur aux secrets de la géologie des Gorges du Chassezac, la randonnée pédestre, qui avec plus de 30 km de sentiers balisés et trois passerelles enjambant le Chassezac, permet la découverte d'une faune et d'une flore d'une beauté vraiment exceptionnelle, au relief tourmenté à foison par les roches typiques de ces hautes terres que sont les schistes, d'autres sports d'aventure, sans oublier les utilisateurs ancestraux de nos rivières et de nos campagnes que sont les pêcheurs, les chasseurs et les agriculteurs.

Il s'agit bien d'utiliser ce patrimoine pour développer, dans un avenir proche, des actions essentielles englobant les activités, les savoir-faire et les produits des entreprises locales touristiques ou non. Cette conception novatrice me conduit à affirmer que s'il faut voir et bien voir ce patrimoine de ses yeux, il faut aussi comme l'écrivait Fernand Brandel "se délecter de ses couleurs, de ses odeurs, le toucher de ses mains, le manger, le boire ".

Accueillir le visiteur et lui faire découvrir nos deux communes est devenu aujourd'hui une réalité avec la création de ce point accueil information qu'est la Maison de l'Escalade et de la Randonnée de la Garde Guérin. Cette structure va jouer un rôle de vitrine de l'activité économique locale par la présentation de notre patrimoine, des produits locaux, du savoir-faire de ses habitants. C'est une invite à découvrir des villages, des ateliers, des producteurs des deux communes et du canton.

J'adresse donc mes remerciements, à l'ouverture de cette grande manifestation, aux personnes et services de l'Etat qui ont bien voulu parrainé cette manifestation : Madame la Ministre de la Jeunesse et des Sports, Marie-George BUFFET, et Monsieur Jean-Bernard PAILLISSER, Directeur de l'Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme de Chamonix. Je remercie aussi très chaleureusement nos partenaires : le Conseil Régional Languedoc - Roussillon, l’Agence Méditerranéenne de l’Environnement, le Conseil Général de la Lozère, la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports de la Lozère, le Comité Départemental de Tourisme de la Lozère et Electricité de France.

A présent, je vous invite à partager ensemble des moments intenses d’émotion et de bonheur dans un village symbolique d’un art de vivre, capable de répondre aux attentes d’une clientèle nationale et internationale en quête de découverte d'une France rurale en pleine reconversion, aspirant au développement durable de qualité, conciliant le respect du patrimoine et la valorisation d'une offre touristique potentielle considérable.

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Je voudrais tout d'abord, en tant que député de cette circonscription et élu départemental, souhaiter la bienvenue à toutes celles et tous ceux qui ont parcouru parfois de longues routes pour arriver jusqu'ici, chez les Pariés de la Garde qui veillaient autrefois à la sécurité des voyageurs sur la fameuse Regordane, la voie Nord/Sud. Leur souhaiter la bienvenue dans une Lozère aux paysages multiples, et c'est certainement une des plus belles saisons pour le faire avec l’automne. Période pendant laquelle le canton de Villefort se pare de ses plus belles couleurs, lorsque la bruyère lui donne cette coloration de violette, si particulière.

C'est qu'en effet ici, dans ce secteur de la Lozère, le tourisme joue un rôle essentiel. Nous sommes à côté d'un site exceptionnel, (les intervenants précédents l'ont souligné), un site de plus en plus prisé par une clientèle ciblée friande de tourisme sportif et d'aventure (canyoning, escalade, randonnée).

Cela ne va pas sans poser quelques problèmes.

La sécurité, qui induit des problèmes de responsabilité, et c'est précisément le thème de ce colloque : responsabilité de ceux qui ont en charge des structures, des équipements et des organisations, mais aussi responsabilité des maires. L'affaire récente qui vient de se passer chez nous, dans le Gard, près de Bagnols-sur-Cèze est là pour nous le rappeler.

Et puis des problèmes de compatibilité entre la gestion d'un espace préservé - cela est notre chance pour l'avenir et tous les Lozériens en conviennent, nous sommes d'accord sur ce point - et la libre pratique des activités de pleine nature. C'est tout ce qui fonde l'intérêt de ce colloque avec la prise en compte d'expériences menées ailleurs.

Je souhaite que vos travaux soient les plus fructueux possibles pour l'essor de ce canton, de ce secteur de Lozère et pour l'ensemble de notre département.

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Quelques mots pour vous accueillir, pour vous souhaiter la bienvenue ici à la Garde Guérin, au pied de cette tour qui est le témoignage d'un passé où les gens venaient échanger le blé de l'Auvergne contre le vin du Languedoc.

Aujourd'hui, c'est vrai que les gens qui nous font le plaisir de nous rendre visite viennent plutôt découvrir le site exceptionnel des Gorges du Chassezac et la Garde Guérin. A nous de préserver cette exception et je crois que les travaux qui seront menés ici tourneront autour de ce sujet.

J'ai le plaisir d'accueillir le Président de la Région Languedoc-Roussillon. Lorsque j'accueille Jacques BLANC, j'accueille également le responsable de notre Comité Départemental du Tourisme (CDT).

J'en profiterai pour dire un petit mot sur l'organisation originale de notre tourisme. Nous avons en effet couplé à notre CDT une société d'économie mixte qui gère plusieurs sites importants sur notre département, et donc quand je m'adresse à Jacques BLANC, je m'adresse à quelqu'un qui a toujours considéré le tourisme comme l'un des poumons de l'économie Lozérienne. Et si c'est devenu ce poumon, je crois que c'est parce que nous avons eu la sagesse de toujours lier le tourisme à l'authenticité de notre territoire, à la qualité de vie, des produits, à nos traditions, à notre culture.

Les sports de pleine nature se développent, c'est une évidence de dire qu'en Lozère, nous allons mettre tous les moyens possibles pour réussir ce développement. Je crois que les travaux de ce colloque vont montrer la pertinence de la création d'une UTPN.

Je vous souhaite un agréable séjour à la Garde Guérin.

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Chers amis, j'ai souhaité venir parce que je voudrais rendre hommage à ceux grâce auxquels ce Chassezac est devenu le haut lieu en France et en Europe d'une pratique sportive autour du canyoning, de l'escalade, et à ceux qui ont permis que l'on soit aujourd'hui avec des représentants de l'Etat.

Nous avons la chance d'en avoir plusieurs qui viennent témoigner de la permanence de son action. Et puis je vois Marc FABRE, là-bas. C'est sans doute le permanent sur le terrain et je le félicite. Je le fais d'autant plus que je lui ai fait une belle confiance pour avoir moi-même pratiqué le canyoning dans le Chassezac en compagnie de Monsieur Garrigues, alors Directeur de la Jeunesse et des Sports. Pour ceux qui ne l'auraient pas découvert, il faut être un peu en forme, ne pas le faire tout seul. En tout cas bravo pour les organisateurs et tous ceux qui ont créé ce mouvement. Et c'est vrai que la Jeunesse et les Sports a eu un rôle majeur, ce n'est pas Monsieur le Conseiller Général de Villefort qui va me contredire. Ce ne sont pas non plus les deux Maires ici présents et qui ont constitué ce SIVU. Je veux leur rendre hommage car ils ont su se mettre ensemble, initier une intercommunalité pour développer l'escalade et la randonnée.

Ce n'est pas non plus Monsieur le Député qui va me contredire, pas plus d'ailleurs que ce maître de confrérie et d'association que je suis heureux de saluer et que je retrouve, parfois, avec la modeste "Confrérie de la Pouteille et des Manouls" de la Canourgue. Il a amené ici un mouvement fort qui démontre qu'à l'image des traditions, de la gastronomie, on retrouve le même esprit dans ceux qui se lancent dans le domaine du sport, des activités physiques et du développement touristique.

Je voudrais venir ici rendre hommage aux acteurs parmi lesquels je n'oublie pas Christian FONTUGNE, qui va intervenir tout à l'heure. J'ai beaucoup d'amitié et de reconnaissance pour vous tous, parce que c'est une démarche originale qui associe l'Etat, les collectivités territoriales et les privés.

Il nous faut aussi saluer ceux qui viennent des Alpes, Monsieur le Directeur de l'Ecole de Nationale de Ski et d'Alpinisme de Chamonix et Messieurs les représentants de la Mairie de Chamonix.

Nous amis catalans, qui nous viennent de Bolquère ou du futur Parc Naturel Régional de Cerdagne vont retrouver des spécialistes du sport, des magistrats, des universitaires, des associations, des élus...

Donc aujourd'hui, vous avez réussi et je vous en félicite, à rassembler les acteurs directs qui peuvent susciter non seulement une réflexion, mais impulser une action autour de ces Unités Touristiques de Pleine Nature avec, d'une part un débat sur les problèmes juridiques, d'autre part un débat sur les problèmes de fond. Il passe ici autour de 10 000 personnes dans les Gorges du Chassezac. C'est une chance et nous les accueillons avec joie en Lozère, mais cela crée aussi un certain nombre de risques de déséquilibre.

Si nous n'osons pas au départ poser en termes très concrets, très précis, les rapports entre un développement touristique nécessaire pour l'emploi et le respect de la nature dans toutes ses dimensions - vous me permettrez d'ajouter le respect de l'âme lozérienne - nous allons à l'encontre de problèmes.

Cette nature n'existerait pas s'il n'y avait pas des agriculteurs, des habitants permanents qui la protègent. Et il faut que l’on cesse de laisser croire que la nature toute seule est capable de rester authentique. Ce n'est pas vrai. S'il n'y a pas la présence de l'homme, cela brûle, c'est envahi par la broussaille et elle n'est ouverte à personne. Et cette nature a besoin de femmes et d'hommes, qu'ils soient chasseurs, pêcheurs ou amoureux purs de la nature, qui doivent mettre ensemble leur volonté de conserver ce patrimoine exceptionnel, en le mettant au service du développement. Le propre de la démarche de ce colloque, c'est de s'ouvrir sur l'ensemble des problèmes, et je suis de ceux qui croient que dans l'animation touristique de demain, le développement des activités de pleine nature, des activités sportives est essentiel. Je ne sais pas si le golf de la Garde Guerin est mis dans les activités de pleine nature ou les activités sportives pures, mais je puis vous dire que c'est un exemple formidable. Pour avoir été hier invité au golf le plus sophistiqué de Barcelone, et pour venir de redécouvrir le golf de la Garde Guérin, je peux vous dire qu'il est plus agréable d'être sur ce golf en pleine nature et protégé, qu'à côté de l'aéroport de Barcelone d'où décollent des avions toutes les trois minutes. Voilà la différence.

Et la signature de cette UTPN, c'est la sécurité qui peut être offerte à ceux qui aiment le sport de pouvoir le pratiquer dans un cadre naturel protégé, de pleine nature, c'est à dire d'air, de faune, de flore. Et donc il y a cette réflexion à mener sur les activités sportives de pleine nature encadrées. Cela ne veut pas dire avec fermeture des libertés des pratiquants. Cela veut dire que l'on ne peut laisser croire que l’on peut faire du canyoning dans le Chassezac tout seul. On a besoin d'être accompagné - le mot encadré n'étant pas élégant - et parfois sauvé par des spécialistes, qu'ils soient de la Jeunesse et des Sports ou d'organismes privés qui ont vocation à se développer.

Il faut le rappeler, car il y a parfois des tentatives de gens qui, ignorant la réalité de ces activités, font n'importe quoi, n'importe où et n'importe comment. Il est bon qu'à partir d'un colloque comme celui-ci on se pose plusieurs questions basiques : questions de responsabilités juridiques qui pour nous, élus, sont des questions quotidiennes ; questions de maîtrise des phénomènes touristiques pour respecter l'équilibre développement et protection de la nature ; questions qui intéressent la recherche universitaire au plus haut niveau en matière de conception, gestion, etc...

Je ne pouvais que venir féliciter tous les acteurs, les saluer, leur dire que nous étudierons les actes de ce colloque avec beaucoup d'intérêt. Il était donc naturel que le Conseil Général accompagne cette initiative, non seulement financièrement, mais surtout par un acte d'adhésion à ce que vous allez faire.

Je ne vais pas pouvoir rester, puisque nous sommes hélas dans un monde un peu fou, et que l’on n'a pas la chance de pouvoir demeurer aussi longtemps dans ce lieu extraordinaire de la Garde Guérin. Je voulais marquer, non seulement en tant que Lozérien, Président du Comité Départemental du Tourisme de la Lozère, du Comité Régional du Tourisme, mais aussi en tant que responsable de cette région, que nous sommes ici dans un de ces lieux fantastiques que la région Languedoc Roussillon gagnerait à mieux faire connaître.

Quand vous partez du bord de mer et que vous pénétrez l'ensemble de ces Cévennes, vous vous dites : quelle chance on a d'être dans une région comme la nôtre. Et quand on voit des Catalans participer ici à ce colloque, on se dit eh bien ça y est, il y a une réalité régionale qui apparaît pour défendre la qualité et pour mettre le Languedoc Roussillon à la pointe de démarches non seulement intellectuelles, mais aussi authentiques.

Bravo à ceux qui nous ont permis de connaître ces gorges du Chassezac.

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Je voudrais rappeler que ce colloque est placé sous le Haut Patronage de Madame Marie-George BUFFET, Ministre de la Jeunesse et des Sports, et vous demande d'excuser Monsieur le Préfet, absent aujourd'hui mais qui sera présent à la clôture. Monsieur le Secrétaire Général viendra tout à l'heure en fin d'après-midi. Veuillez aussi excuser Monsieur RULLIER, Directeur Régional de la Jeunesse et des Sports, qui aurait bien aimé être là. Il viendra peut-être demain matin, mais ce n'est pas sûr. En tant qu'ancien Directeur Départemental, il aimerait que les cinq derniers Directeurs Départementaux de la Lozère soient présents. Je ne sais pas si cela sera possible.

Remercions également nos collègues de l'Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme qui ont fortement contribué à la mise en place de ce colloque, ainsi que Mademoiselle Catherine RIBOT, de l'Université de Grenoble.

Nous allons profiter de la présence de Monsieur Jean-Marc SALEMME, Directeur Départemental en 1989, qui a pris conscience que l'interdiction de la pratique d'activités de pleine nature dans les Gorges du Chassezac serait un obstacle au développement touristique du canton. A partir de là, un plan d'action a été mis en place. Ce plan sera sans doute évoqué lors des interventions.

Un des faits marquants, je crois, qui a permis cette réussite - et Monsieur le Président de Région l'a souligné - est d'avoir réuni l'Etat, la Région, le Conseil Général et les élus locaux qui ont su prendre leurs responsabilités respectives en créant une structure intercommunale. C'est bien la preuve que tous ensemble, nous pouvons faire de grandes choses et que le sport rassemble, comme on l'a constaté, il y a deux ans, au moment de la Coupe du Monde de Football.

A l'image du ballon rond, qui a été un formidable rassembleur de la population Française, je pense que ce colloque est un peu notre coupe du monde. Gageons que tout le monde y trouvera son intérêt. C'est en tout cas le voeu que je formule en espérant que vous passerez un excellent séjour riche d'enseignement et de convivialité.

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